Une fantastique plongée dans le passé. Vous
Une fantastique plongée dans le passé. Vous croiserez une faune préhistorique directement échappée de fresques rupestres. Chevaux, rhinocéros laineux, bisons, taureaux, mégacéros, lions des cavernes se cotoient dans un défilé chatoyant. Leurs cousins contemporains n'ont rien à leur envier qui paradent à leur côté. Ces derniers se déguisent ou jouent les métamorphoses. Il y en a même un qui se prend pour une fée. Tout un bestiaire coloré fait de fils recyclés vous attend au 14 Av. de Tivoli, à l'espace créatif Patchwork, du 25 novembre au 4 décembre. Rejoignez-nous et participez à la création d'un tableau collectif en étoupe.
Station Zoo
Il est enfin là, tout chaud tout neuf, sorti de chez l'imprimeur. Mon livre est né.
Et je suis ravie de vous annoncer sa sortie chez The Book Edition. Pour en savoir plus, pour commander ou juste pour le fun cliquer sur le lien.
http://www.thebookedition.com/station-zoo-martine-goncerut-et-micheline-demierre-p-81726.html
Etoupes
Ne vous êtes-vous jamais demandés où finissaient vos vieux habits déposés dans les bennes de recyclage? Ceux que plus personne ne mettra, trop abîmés, trop dépassés, trop ci, pas assez ça?
Boutiques de seconde main? Non?... On les envoie à l'Est, en Afrique?... On les jette? on les brûle?
Pas vraiment, pas tout à fait. Ils filent tout droit dans de grandes usines, on ne sait où, et ils sont avalés par d'énormes machines à effilocher qui les recrachent transformés, allégés, rendus à leur matière première: le fil.
Détissé, sans son habit de lumière, ce fil usagé, sert humblement dans les carrosseries, étanche, colmate les bateaux, isole les sols, les parois des maisons.
ça c'est la voie habituelle.
Et puis il y a une autre voie, qui détourne, se réapproprie la matière, la plie à d'autres désirs. Celle que j'ai prise, attirée par cette matière dans laquelle j'ai plongé avec grand plaisir.
A cette place apparait habituellement un paragraphe où tout lecteur, habitué des plaquettes d'artistes s'attend à trouver une présentaiton dudit artiste, à la troisième personne du singulier, emplie (la plaquette, pas l'artiste) de termes abscons et très abstraits qu'il déguste avec componction, persuadé d'être en présence de l'innéfable. Le tout généralement signé par un critique d'art. Le béotien se sentira rassuré, car face à du vrai art (car il y des faux, des tricheurs) et l'amateur éclairé acquiescera d'un léger hochement de tête.
Or, rien de tout cela. Quelle déception.
Bien sûr on pourait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme... (pour parodier ce cher Edmond)
On pourrait, je pourrais, certes.
Me vendre et parler de ce qui m'habite n'étant pas ce que je fais le mieux, je laisserai les images parler d'elles-mêmes.
Martine Goncerut